Réaction des experts sionistes aux menaces de Nasrallah

Téhéran(IQNA)-Après les récentes menaces du Secrétaire général du Hezbollah libanais selon lesquelles toutes les composantes du régime sioniste seraient dans la ligne de mire des missiles de la résistance, les experts de la défense du régime sioniste ont souligné la nécessité de se préparer aux pires scénarios.

Différents experts militaires et journalistes de médias du régime sioniste ont commenté les récentes menaces de Seyed Hassan Nasrallah, Secrétaire général du Mouvement de la résistance islamique du Liban (Hezbollah), dans une interview télévisée du 25 juillet 2022, et ont demandé aux dirigeants de ce régime de se préparer au pire des scénarios, sur le front libanais, et de ne pas croire les estimations des services de renseignement selon lesquels la résistance ne serait pas prête à déclencher un conflit.

Ces experts ont également déclaré qu’ils craignaient des opérations militaires de la résistance contre la plate-forme de forage du champ de Karish, malgré la mauvaise situation économique au Liban.

Amir Bohbout, correspondant militaire du site hébreu « Wala », a écrit sur son compte Twitter : « Nasrallah continue de menacer Israël [le régime sioniste] au sujet des frontières gazières et maritimes, a relevé le niveau des menaces et se prépare à mener des opérations militaires ».

Yossi Yoshua, correspondant militaire du journal Yediot Aharonot, a écrit dans un tweet sur son compte : « Les évaluations des services de renseignement en Israël disent que Nasrallah n'entrera pas en guerre pour le champ gazier, mais il convient de noter qu’il a proféré une très grosse menace, que les estimations d'informations ne sont pas toujours exactes, que le Hezbollah n'est pas le Hamas et que nous devons nous préparer au pire ».

Oliver Levin, correspondant de « Canal Kan », a écrit à propos du secrétaire général du Hezbollah libanais, sur son compte Twitter : « J'espère qu'Israël [la Palestine occupée] abandonnera l'idée que Nasrallah ne permettra pas l'ouverture d'un nouveau front militaire au sud, car le Liban a une mauvaise situation économique. Je ne sais pas s'il mettra ses menaces à exécution mais une chose est certaine, il ne cesse de souligner qu'il est prêt à dépasser les limites conventionnelles. Nous ne devons pas minimiser les menaces existantes vu les conditions défavorables que connait le Liban ».

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